MPC Live 3 – Unboxing, premières impressions et prise en main (Partie 1)

Pourquoi cette machine attire autant l’attention

La Live 3 arrive directement sous MPC3 OS, sans mise à jour préalable, avec une interface plus moderne et un socle matériel pensé pour des projets plus ambitieux. Dès le démarrage, on retrouve l’écran d’accueil et… un ventilateur audible, détail nouveau sur cette génération, signe d’un véritable bond matériel sous le capot.

Ce qui change concrètement

• MPC3 déjà installé sur l’unité testée.
• Évolution matérielle et capacité de projet : jusqu’à 32 pistes plug-ins et 16 pistes audio dans un même projet, avec une mémoire interne de 128 Go (et 8 Go de RAM mentionnés pendant la découverte). Dans la vidéo, je pousse la machine à 32 plug-ins + 16 pistes audio (49 pistes au total avec la piste par défaut) pour éprouver le workflow.
• Nouveaux pads “MPCE” (logo en forme de cube dans l’OS) et QR code d’accès direct à la documentation après mise à jour.

Unboxing & premières impressions

Au déballage, on retrouve le bloc secteur 19 V, la connectique et un premier ressenti : plus fine que la Live II et légèrement plus grande, écran très lisible, boutons agréables. Une fois branchée, le ventilateur se fait entendre dès le boot.

Démarrer un projet et mesurer la puissance

Depuis l’écran d’accueil, je crée un New Project et j’instancie 32 pistes plug-ins d’un coup, puis 15 pistes audio supplémentaires (avec la piste par défaut, on atteint 49 pistes). L’OS liste Fabric, Fabric XL, Fabric Piano, Fabric Electric Piano – de quoi composer immédiatement sans installer quoi que ce soit en plus.

Ce test “extrême” n’est pas une recommandation, c’est une démonstration de capacité pour comprendre l’ampleur de cette génération.

Plug-ins : ce qui est inclus, ce qui requiert une licence

• Fabric / Fabric XL s’instancient nativement sur la Live 3, sans étape supplémentaire.
• Certains Play Series (ex. Duet, Luxe) ou tiers affichés dans la liste demandent de se connecter à son compte inMusic pour valider la licence, faute de quoi ils ne s’ouvrent pas.

Installer ses plug-ins au bon endroit (et gagner de la place)

Deux points clés pour éviter de saturer la mémoire interne :

1. Choisir le support d’installation dans Menu > Preferences > Activations puis Change pour sélectionner soit l’interne, soit votre SSD.
2. Utiliser un SSD interne/USB pour vos expansions et plug-ins. Dans la vidéo, je récupère le SSD de ma Live 2 pour le remettre dans la Live 3, sans reformater afin de garder mes banques.

Mon avis d’usage : même si 128 Go conviennent pour débuter, les expansions “Live 3” risquent d’être plus lourdes que les banques historiques. Anticiper l’externe reste plus confortable.

Mettre l’OS à niveau avant d’aller plus loin

Si votre machine n’est pas à jour, faites la mise à jour (MPC 3.x). Au redémarrage, on voit le logo MPC3 OS et on accède au QR code vers la doc en un geste. C’est un point simple mais déterminant pour profiter des nouveautés.

Ce que montre la Partie 1 (et ce qui arrive ensuite)

Dans cette première vidéo de la série Live 3, je pose les bases : unboxing, prise en main, capacité en pistes, état des plug-ins et gestion du stockage. J’ai prévu une playlist dédiée où la suite abordera : commandes, pads MPCE, Step Sequencer, et les nouveautés pertinentes pour la composition et l’arrangement.

À retenir avant de composer

• Puissance/projets : 32 plug-ins + 16 pistes audio, c’est un vrai palier.
• Plug-ins : Fabric/XL prêts à l’emploi, d’autres nécessitent l’activation via inMusic.
• Stockage : pensez SSD pour expansions et plug-ins, réglez l’emplacement dans Preferences > Activations.
• Mise à jour : assurez-vous d’être bien sur MPC3 OS pour profiter du QR code et des fonctionnalités récentes.

Pour aller plus loin

Je propose une formation conçue pour débuter rapidement et composer vos trois premières séquences sur MPC. Elle a déjà accompagné près de 100 élèves, avec un format court, progressif et orienté pratique. Les informations et liens sont sous la vidéo source et sur mon site.